Le Premier ministre portugais, Luís Montenegro, a lancé un appel clair : le Portugal a besoin de plus de travailleurs, notamment pour répondre à l’ampleur des investissements en cours. Lors d’un discours à São Paulo devant des entrepreneurs brésiliens, il a mis en avant l’importance des travailleurs étrangers, en particulier des Brésiliens, qui constituent la majorité des immigrés au Portugal.
Un besoin criant de main-d’œuvre
Avec un programme d’investissement public ambitieux, notamment dans le logement, le transport et les infrastructures, le gouvernement portugais fait face à un défi de taille : un manque de capacité dans le secteur de la construction. 59 000 nouveaux logements doivent être construits avec un budget dépassant 4 milliards d’euros, mais l’offre de main-d’œuvre nationale ne suffit pas.
« Nous avons des difficultés à répondre à la demande avec nos capacités actuelles dans le secteur de la construction« , a admis Montenegro, insistant sur la nécessité d’attirer plus d’entreprises et de travailleurs qualifiés.
Des opportunités à saisir pour les investisseurs étrangers
En plus du logement, le gouvernement investit dans un nouvel aéroport à Lisbonne, le train à grande vitesse et la modernisation des ports. Montenegro invite les entreprises internationales, et notamment brésiliennes, à venir saisir ces opportunités d’investissement.
« Nous avons un calendrier que nous ne pouvons pas dépasser« , a-t-il souligné, insistant sur l’urgence de recruter et de structurer les projets.
Un Portugal plus ouvert à l’immigration ?
Ce discours s’inscrit dans un contexte d’ouverture accrue du Portugal aux travailleurs étrangers, alors que le pays connaît une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs. Si le message de Montenegro est bien reçu par les investisseurs, il reste à voir comment les politiques d’immigration évolueront pour répondre aux besoins du marché du travail portugais. Le Portugal est-il en passe de devenir l’un des pôles d’attraction les plus dynamiques pour les travailleurs internationaux en Europe ? L’avenir nous le dira.